L’Histoire de la Maison Courrèges : Une Révolution dans l’Univers de la Mode
Fondée en 1961 à Paris par André et Coqueline Courrèges, la maison Courrèges a chamboulé les années 60 en re définissant les codes vestimentaires féminins et en insufflant une dose de futurisme et de modernité à la haute couture.
Les Débuts d’une Vision Avant-Gardiste
André Courrèges, ancien ingénieur et protégé de Cristóbal Balenciaga, passe dix ans à perfectionner son savoir-faire chez ce grand nom avant de s’émanciper. En 1961, il crée sa propre maison avec une ambition claire : réagir contre une mode trop bourgeoise et redonner un vent de liberté à la garde-robe des femmes.
Le contexte des années 60 ? Une rébellion générale, aussi bien musicale que stylistique. Avec l’arrivée de la minijupe signée Mary Quant, la révolution mode est en marche : les femmes se libèrent, et André Courrèges est là pour les accompagner avec sa vision futuriste et audacieuse.
La révolution Courrèges en action: De la mini-jupe aux icônes
Collection “Moon Girl” : La Révolution Spatiale
La vraie révolution Courrèges démarre en 1964 avec sa collection emblématique « The Moon Girl ». Inspiré par l’exploration spatiale et les progrès technologiques, il imagine des tenues aux coupes géométriques, utilisant des matériaux innovants comme le vinyle et le PVC. Couleurs éclatantes, design minimaliste et un brin de science-fiction : cette collection définit le style futuriste et propulse Courrèges sur le devant de la scène internationale.
La Minijupe : Quand la Mode Rétrécit pour Mieux Libérer

Si Mary Quant est souvent citée comme l’inventrice de la minijupe, André Courrèges en est sans conteste le grand popularisateur. En 1965, il présente des minijupes modernes qui font scandale… et sensation ! Même Gabrielle Chanel s’en offusque (Du calme, Coco, ça va bien se passer !). Plus les jupes raccourcissent, plus les femmes gagnent en audace et en liberté, chaque centimètre retiré étant une petite révolution en soi.
Les icônes de l’époque s’en emparent : Françoise Hardy, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Twiggy, Jackie Kennedy, Mireille Darc et même ta mère (eh oui !). Symbole de jeunesse et de nouveauté, la minijupe devient l’étendard d’une génération en quête de liberté.
Des Demoiselles de Rochefort à Angèle ou Dua Lipa, Courrèges traverse les décennies avec une fraîcheur inégalée. Tout le monde veut du Courrèges, et pour cause : ses créations sont intemporelles.
L'héritage en mouvement: les icônes de la marque réinventées par Nicolas Di Felice
Les Pièces iconiques:
- La petite robe blanche : Réponse futuriste à la petite robe noire de Chanel, elle incarne l’épure chic.
- Les boots blanches à bout coupé : Inspirées par l’automobile, elles fascinent, jusqu’à un jeune Martin Margiela.
- La minijupe en PVC : Ultra-moderne, adoptée par les plus grandes.
Chez Courrèges, la mode est une fête : on danse, on rit, on vit ! André Courrèges ne s’inspirait pas du passé, mais imaginait le futur. Et ça, ça fait du bien.
Un Logo Légendaire
Le logo Courrèges, dessiné par André lui-même, joue avec les initiales : le A pour André et le C pour Coqueline (c’est mignon, non ?). On le retrouve partout, notamment côté cœur sur le fameux blouson en vinyle. Nicolas Di Felice, directeur artistique depuis 2020, conserve ce même logo, preuve que la mode est une éternelle boucle… et que Courrèges reste un incontournable.
Pourquoi Courrèges Inspire Encore Aujourd’hui ?

En 2020, Nicolas Di Felice prend les rênes de la direction artistique. Puisant dans les archives et l’ADN “Space Age” de la maison, il réinvente les coupes emblématiques pour les adapter à l’époque actuelle, tout en respectant l’héritage. Avec lui, Courrèges continue de nous emmener vers le futur… tout en restant fidèle à son passé iconique.













